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Art / Environnement

Parcours d’éducation artistique « Une œuvre, un paysage »

Paysage, selon Gilles Clément, désigne « ce qui se trouve sous l’étendue de notre regard ».
Cette étendue représente tout au plus quelques kilomètres, soit la distance qui nous sépare de l’horizon. Le projet Une œuvre, un Paysage est une exploration de la diversité des points de vues qui s’offrent à nous, dans notre proximité.  


 Sommaire 
→ Résumé → Les objectifs → La méthode → La participation des écoles → Les publics → Les ateliers → Les valorisations et restitutions → Le porteur et les partenaires → Le calendrier → Le budget → Les ateliers (fiches)

Le Parcours d’Éducation Artistique accompagne le projet Climats Artistiques, Une œuvre, un paysage, dont le premier volet a commencé à Guéret. Son principe est de mettre en relation un site naturel avec une œuvre appartenant à un musée de la même aire de proximité. 
→ D’autres parcours peuvent être développés dans d’autres villes. Ils prendront appui sur une œuvre spécifiquement choisie en fonction de son contexte urbain (pour plus de détails, voir la page Climats Artistiques).

Résumé

Associons les écoles à un projet artistique visant à sensibiliser les habitants à leur patrimoine et mettant en valeur leur environnement.

L’œuvre source pour la ville de Guéret :
Paysage de Rochefort (Guéret fin XIXe siècle) par Auguste Leloir.
Musée d’art et d’archéologie de Guéret.

Les écoles participent à la création d’un sentier urbain inspiré par une peinture du XIXe siècle. La première étape consiste à identifier le lieu représenté.

Après une période de recherche conduisant à s’intéresser à l’histoire locale, chaque école crée un chemin convergeant vers le point de vue représenté. Par effet de réseau, les chemins se croisent et rejoignent le tracé qui conduit du musée au paysage.


Ce projet est porté par Sylvain Soussan, artiste-conservateur du musée des nuages, qui anime des ateliers d’arts plastiques pour tous les niveaux, afin de créer le balisage physique et numérique des sentiers. 

Les balises sont des œuvres connectées, créées avec les écoliers. Elles transmettent une documentation accessible sur téléphone, par géolocalisation. D’autres canaux sont aussi activés : édition, exposition, « journée chemins ouverts ». 
Les expériences et les documents produits sont thésaurisés pour constituer des savoirs partagés. Les habitants peuvent les découvrir et les enrichir au sein des paysages eux-mêmes.
Par exemple : un passant peut envoyer une photo prise devant le paysage, grâce à une balise géolocalisée.  


Les objectifs

« Traverser le tableau pour marcher dans le paysage  »

Le projet Une œuvre, un paysage veut favoriser les interactions entre les habitants, en s’appuyant sur ce qu’ils ont en commun : leur patrimoine culturel, environnemental, urbain. 
Prenant comme point d’ancrage une œuvre appartenant au musée, le projet entretient la relation avec cette institution, parfois exclue des usages en raison de préjugés. 
Partant d’une iconographie ancienne, le projet s’ouvre au monde contemporain et propose aux habitants de mettre à jour la diversité des points de vues cohabitant dans un même territoire.

Les activités proposées aux écoles sont des ateliers pouvant se dérouler en classe, en sortie, mais aussi en ligne. 
Elles illustrent l’histoire et la vie de chaque quartier en prenant appui sur des ressources publiques (musée, archives départementales, etc.).  

Chaque école peut contribuer à la création d’un sentier urbain, à la fois physique et numérique.
Les parcours se connectent et relient ainsi différents points de la ville. 

Construire un savoir et créer du lien

De proche en proche et par l’intermédiaire des activités en milieu scolaire, les habitants peuvent partager des savoirs sur leur territoire, parce que les enfants les questionnent ou les interpellent au travers de réalisations plastiques. Ces réalisations véhiculent des informations sur l’évolution du paysage, des données environnementales, des témoignages de l’histoire locale. 
La restitution publique des productions en ateliers prend des formes matérielles, mais aussi digitales. 
La présentation est organisée sous forme de parcours coordonnés, entre les quartiers, les institutions culturelles et les espaces publics.

Renouveler le regard des habitants sur leur quartier

Les œuvres graphiques conservées dans les fonds publics du musée ou des archives départementales témoignent des transformations du paysage. Elles ouvrent des perspectives sur l’évolution des usages. Ces documents sont aussi des supports pour se projeter dans l’avenir.
Le projet réactive des documents historiques avec des outils contemporains. 

Par exemple :

Les moyens mis en œuvre sont divers et ne sont pas nécessairement technologiques.

Une photographie numérique,
ajustée sur une carte postale ancienne


La méthode

Période Covid-19

Dans le contexte de la crise sanitaire que nous traversons, le projet Une œuvre, un paysage bénéficie de plusieurs atouts, car il propose : 
– des activités en ligne utilisant des outils de télétravail et un suivi ;
– des travaux pouvant être accomplis individuellement et assemblés pour produire une œuvre collective ;
– des activités en extérieur qui peuvent voir se succéder des petits groupes. Notamment autour de la mise en place et de l’enrichissement des balises. Les élèves peuvent communiquer dans une même aire géographique, par une forme de messagerie géolocalisée.
Cette approche, dite  de “web physique” offre un espace sur lequel plusieurs personnes peuvent collaborer au fil de leurs passages au même endroit. Cette fonctionnalité suppose qu’au moins un accompagnant dispose d’un smartphone connecté. 

S’ajuster dans la durée, s’enrichir au fil du temps.

Au mois de mars 2020, un dispositif témoin a été présenté dans le tiers-lieu La Quincaillerie à Guéret (voir l’article Paysage de Guéret). 
Le projet vise est de construire ensemble un parcours qui relie le musée au paysage représenté.  Il s’appuie sur une œuvre choisie pour sa relation directe avec le milieu naturel et culturel de son site de conservation. 
A Guéret, le titre du tableau choisi est : Paysage de Rochefort, Guéret (fin XIXe siècle). Il a été réalisée par un peintre appartenant à une lignée d’artistes, dont certains membres ont séjourné dans cette ville. 
La démarche propose de se rendre physiquement dans l’espace représenté, d’enquêter sur le lieu et l’histoire, pour retrouver le point de vue du peintre, la position de son chevalet. 
Partant d’un document historique, cette recherche s’inscrit nécessairement dans le paysage contemporain. Elle affûte notre regard sur le monde d’aujourd’hui. Nous faisons l’acquisition de savoirs sur notre environnement et son évolution.

Ci-dessous : différentes activités possibles concernant le tableau choisi, son auteur et le paysage représenté, à la recherche duquel nous partons :

Un tableau, dont seul le titre est révélé, nous place à la croisée des chemins. Entre histoire, géographie, pratiques artistiques et excursions.
Progressivement, un jeu de piste nous conduit de l’image d’hier au monde contemporain.
Collecte d’information et expériences artistiques complètent un tableau de connaissances, qui seront réunies pour la création du balisage thématique. 
Au terme de cette période, les notions abordées au cours des ateliers sont déployées dans l’espace, sur le parcours qui relie le tableau au paysage qu’il représente (analyse d’image, histoire locale, sciences du vivant…).

Deux périodes : 

Première période : « Musée-Paysage »
Nous créons un sentier thématique autour de l’œuvre appartenant au musée. C’est le tronçon fédérateur dont chaque étape associe un savoir généraliste à une expérience artistique, réalisée en milieu scolaire.

Deuxième période : « École-Paysage »
Les écoliers ajoutent un sentier reliant le quartier de leur école au parcours initial. Ils prennent appui sur un document graphique illustrant la vie de leur quartier.  

Tout au long de ces deux périodes : 
• une carte de la ville est enrichie ; 
• des éléments sont collectés ou produits au cours des ateliers ;
• une documentation est enregistrée, organisée et mise en ligne ;
• des repères connectés sont positionnées dans la ville. Ils définissent les différentes étapes du circuit et documentent le processus ; 
• un site internet est mis à jour.

Au terme de ces deux périodes une « Journée Chemins Ouverts » expose les travaux : des balises connectées réalisées avec les élèves relient l’école au musée, le musée à la ville, les quartiers entre eux.


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La participation des écoles

L’ensemble du projet s’enrichit des connexions entre les écoles et leur quartier ; entre les écoles entre elles ; entre les quartiers et le musée. 
Les écoles sont invitées à une série d’activités qui contribuent à la création du parcours. Elles peuvent l’enrichir, l’interpréter, l’utiliser comme support pédagogique. 

Les premiers ateliers (période 1 « musée-paysage ») explorent les liens entre le musée et l’histoire locale en prenant appui sur la peinture : Paysage de Rochefort, Guéret (fin du XIXe siècle). Ces ateliers permettent de découvrir les outils et ateliers proposés.

Les ateliers suivants (période 2 « école-paysage ») s’intéressent à des documents spécifiques à chaque quartier. Ils sont choisis avec les classes comme point d’ancrage pour créer la portion du tracé qui reliera leur école au trajet exploré en période 1. 
Ils peuvent s’appuyer sur des reproductions d’archives, cartes postales, affiches, enseignes, etc.


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Les Publics

Maternelles / Premier degré / Second degré  

Les niveaux

Certains ateliers sont réservés à des niveaux identifiés (tableau ci-dessous). D’autres s’adaptent en fonction des public. D’autres sont transversaux. Par exemple : la production d’un ouvrage relié peut intégrer des réalisations faites par plusieurs niveaux.


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Les ateliers

Les ateliers se déroulent en deux périodes.

Dans la période 1, une relation est créée entre une œuvre exposée au musée et un quartier “mystère”, là où le tableau a été créé. 

Il est demandé de situer deux espaces : celui qui est représenté par le tableau, mais aussi celui où le peintre était posté devant son sujet. 
A partir de cette amorce, différentes incitations proposent des axes de travail, dans les domaines artistiques, scientifiques et technologiques : 
Artistiques, par des ateliers de pratique artistique associant étude iconographique, travail de posture, d’expression plastique, écrite et orale. 
Scientifiques, parce que certaines activités peuvent introduire ou accompagner une pratique des sciences dans les cours de géographie, sciences du vivant, histoire… 
Technologiques, parce que des outils numériques connectent le parcours physique à l’espace digital. Un balisage digital et des moyens de géolocalisation rendent lisible le maillage des sites sur lesquels les écoles collaborent. 

Dans la période 2, le projet interdisciplinaire se concentre sur l’environnement de l’école et explore ses liens avec le développement de la ville autour d’un document graphique choisi pour sa relation étroite avec la vie du quartier.

Éveil environnemental et social

Les questions soulevées par une œuvre graphique sont différentes selon les niveaux et les disciplines qui l’abordent.
L’étude du paysage invite à l’exploration du territoire et donc à des rencontres. Autant à l’Ehpad qu’au théâtre, autant dans les espaces verts qu’à la découverte des services municipaux. 
Par exemple : ouvrant un dialogue intergénérationnel, des groupes d’enfants rendent visite à des adultes en activité au service des espaces verts et découvrent la façon dont ces institutions participent au paysage. 
Autres rencontres : à l’Ehpad des personnes âgées sont questionnées sur l’évolution des paysages qu’elles connaissent. 

L’observation de notre environnement offre de nombreuses opportunités de connexion entre les composantes de la société. 
La création du parcours qui conduit de l’image au paysage s’enrichit des liens avec les institutions et les groupes de personnes qui souhaitent y participer. 

Un projet adapté à chaque école 

Des documents en ligne, des espaces de partage et des activités sont proposés aux enseignants.
Le projet se développe autour de pratiques artistiques, mais il peut entrer en résonance avec les enseignements en dehors des ateliers d’arts plastiques.

Après une première période, au cours de laquelle sont expérimentés des pratiques et des outils consacrés à la relation du musée au paysage, la seconde période explore un parcours qui relie l’école au musée.
Le musée des nuages mène, avec la participation des élèves, une recherche documentaire afin de trouver des visuels spécifiques à l’environnement de chaque école.
L’objectif est ensuite de retrouver le point de vue de l’auteur du document que l’on aura choisi avec les enseignants, pour sa relation étroite avec le quartier. 
On utilise pour cela la technique de la reconduction photographique, mentionnée plus haut. 
Cet atelier peut, par exemple, introduire des recherches sur l’histoire de l’établissement dans le développement de la ville. 

Au fil des recherches et des expérimentations artistiques, les découvertes sont mises en récit.
La documentation est thésaurisée et thématique pour être mise ligne, puis mise en espace sous une forme plastique : totems (balises connectées), balises numériques (codes QR), affichage.

Voir la rubrique « Les ateliers proposés (fiches) »


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Valorisations-restitutions

Le musée des nuages coordonne les différents temps de restitution. Les éléments matériels sont provisoires, les éléments numériques sont pérennes. Le dispositif de restitution s’installe de manière graduelle et concertée.

Deux types de restitutions : 
Restitution par de l’information visuelle (en continu) : 
• affiche posée dans l’école, affichage de travaux 
• installation d’une balise créée dans l’école, mais visible à l’extérieur
• affiches ou balises posées dans les espaces partenaires (commerçant, institutions, services municipaux, sociaux, Ehpad, etc.)
• balises posées dans l’espace public, sur autorisation.

Restitution lors d’un temps festif, pour inaugurer la convergence des différents sentiers formant un réseau dans la ville : 
• invitation des parents ;
• appel à participation auprès des institutions pour un pique-nique en un point de convergence. Par exemple : le jardin du musée ;
• appel à participation du secteur privé comme relais d’un jeu de piste, conçu pour le jour de l’inauguration.
Par exemple, les commerçants sont invités à relayer l’information (affiche, balise occasionnelle), mettre en avant un produit dédié à la circonstance,  offrir des récompenses aux participants (cadeaux, produit personnalisé, etc.). 

Ce temps de convergence se déroule à la fin de l’année scolaire avec : 
• des expositions dans les écoles ;
• l’installation de balises de courte durée (une semaine ou plus, selon la volonté de la municipalité) :

Ces dispositifs sont réactivables.
Ils constituent la préfiguration d’un circuit pérennisable et réactivable ;
• l’édition d’une carte mise à disposition le jour de l’inauguration ; 
• la mise en ligne de la carte et de ses points géolocalisés ;
• le site internet, mis à jour en continu reste actif et sera complété par un reportage sur la journée de convergence.


Le porteur de projet

Climats Artistiques, Une œuvre, un paysage est un projet de Sylvain Soussan, artiste plasticien, porté par l’association Climats Artistiques. 

« Au début de ma carrière, j’ai travaillé dans plusieurs centres de loisirs en tant qu’animateur en maternelle et écoles primaires. Je suis également intervenu en tant qu’artiste en résidence en maternelle. 
Parallèlement aux arts plastiques et graphiques, j’ai exercé pendant vingt ans comme formateur et enseignant auprès d’un public d’adultes et de jeunes adultes. 
Je collabore également depuis plus de 10 ans au sein du collectif d’artistes courants faibles, dont l’essentiel de l’activité consiste à animer des groupes, afin de construire des formes de coopération, que nous activons par l’introduction d’œuvres d’art au sein d’espaces de travail. 
J’ai créé le musée des nuages en 1991, dans le but de faire converger mes projets artistiques avec mes préoccupations écologiques. C’est autour de la représentation du paysage que convergent ces préoccupation. »


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Les partenaires

Un paysage se compose, se voit, s’écoute, se parcourt, se cueille, se déguste, s’étudie, s’interprète avec des moyens et des objectifs différents. 
Il est à la convergence de thématiques qui offrent à chaque discipline son propre point d’entrée.

Le projet Climats Artistiques bénéficie du concours de :
• la Communauté d’agglomération du Grand Guéret ;
• la Ville de Guéret ; 
• le musée d’art et d’archéologie de Guéret ; 
• le tiers-lieu La Quincaillerie à Guéret. 

Il reçoit le soutien actif de :
• l’IUT des carrières sociales de GUÉRET ;
• l’Atelier Canopé 23 ;
• le CPIE L’Escuro ;
• le CAUE 23 ; 
• la scène conventionnée La Guérétoise de spectacle

Les artistes Creusois et Néo Aquitains seront invités à prendre une part active au projet.

L’association Climats Artistiques est hébergée par La Quincaillerie, Tiers-lieu d’assemblage local. 22, avenue Charles de Gaulle 23006 Guéret Cedex.


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Calendrier
pour un programme déroulé sur une année scolaire

L’inauguration de projet a démarré la veille du confinement Covid-19, le 12 mars 2020.
Les rencontres prévues avec les enseignants ont été annulées. Les premiers ateliers en partenariat avec le service des publics du musée ont été annulés. Seule une journée de rencontre avec les étudiants de l’IUT Carrières sociales a pu avoir lieu, la veille du vernissage.
Le projet est maintenu. Il est prévu qu’il se déroule sur la période d’une année scolaire, en deux temps.

Temps total consacré au projet : 

La première période propose des ateliers de pratique et d’expérimentation.
La seconde période est concentrée sur la réalisation des éléments visuels pour une restitution autour de l’école.

Calendrier période 1  « Musée-Paysage » 

Ateliers et activités qui permettent de positionner précisément des repères, conduisant à l’emplacement où le peintre a posé son chevalet. 
Chaque repère est une balise physique à deux ou trois dimensions, mais aussi virtuelle. Car elle est géolocalisée et connectée à une page internet. 
À chaque étape, nous plaçons une balise sur un circuit reliant le musée au paysage représenté, et inversement. 
Chaque balise se focalise sur un aspect du paysage (botanique, histoire(s), etc.)

Planning période 1

36 h = 12  ½ journées sur 12 semaines : 

Semaine 1 
1 ateliers de coordination (AC) uniquement avec le(s) enseignant(s) et intervenants associés, pour choisir et ajuster les ateliers en fonction des contextes.
• liaison maintenue en télétravail avec Sylvain Soussan.

Semaine 3 
• 1 atelier de préparation (achats, mise en place, etc.)

Semaines 5 à 12 (10 ateliers soit 30 h) :
• 4 ateliers en salle avec les élèves (AS). Expérimentations artistiques en fonction des options déterminées avec les enseignants. 
• 6 ateliers (AE) pour la réalisation et le placement des balises totems (sorties envisagées).

Calendrier période 2 « École-Paysage »

Dans ce second temps, nous proposons aux écoles de se raccorder au circuit musée-paysage. Cette fois, en prenant appui sur un document ou une œuvre ayant un rapport étroit avec le quartier. 
Chaque école participe à la conception d’un sentier qui converge vers le trajet reliant le paysage au musée. 
Dans sa réalisation finale, le circuit ne sera donc pas un tracé linéaire du musée vers le paysage, mais un réseau qui prolifère et s’enrichit de savoirs disséminés dans l’espace de la ville.

Planning période 2

36 h = 12  ½ journées sur 12 semaines : 

Semaine 1 (deux ateliers)
• 1 ateliers de coordination (AC)
uniquement avec le(s) enseignant(s) et intervenants associés, pour choisir et ajuster les ateliers en fonction des contextes.
• 1 atelier de préparation
temps sans élève (AP), repérage, recherches documentaires, etc.
• liaison maintenue en télétravail

Semaine 3 
• 1 atelier avec le(s) enseignant(s) (présentation des recherches) coordination, organisation. 

Semaines 4 à 11
(8 ateliers soit 24 h)
• 4 ateliers en salle avec les élèves (AS). Expérimentations artistiques en fonction des options déterminées avec les enseignants.
• 4 ateliers (AE) pour la réalisation et le placement des balises totems (sorties envisagées).

Semaine 12
• 1 atelier de préparation de l’inauguration (achats, mise en place, etc.)


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Budget

Vacation : 60 €/heure hors matériel et forfait de déplacement.

Projet d’Éducation Artistique :
Nombre d’heures :
72 heures, soit 24 demi-journées de 3 heures.
Intervention sur deux périodes de 36 heures chacune.

TOTAL : 5780 (+ 300 € par école)

• Vacation d’artiste-auteur (code ROME B1101), partageable entre plusieurs établissements : 72 heures x 60 € = 4 320 € 
• Participation aux déplacements souhaitée : 40 €/j (x 24) = 960 € 
• Forfait matériel pour l’ensemble du projet = 500 € 
• Participation en nature : ex. aide ponctuelle pinceaux, crayons, papier matériaux de récupération, espace de stockage 
• Forfait matériel par école = 300 €

* COVID-19
Accessoires de prévention  sanitaire conformes souhaités

Note :
Le budget présenté ci-dessus concerne la participation des publics scolaires dans une commune ou un groupe de communes. Il peut être réparti sur plusieurs écoles.

Les installations n’ont pas de caractère pérenne (à la différence des éléments numériques). Leur pérennisation et les durées peuvent faire l’objet d’une étude. 


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Les ateliers (fiches)

La liste, ci-dessous, déroule une série d’activités parmi lesquelles une équipe pédagogique peut faire ses choix afin d’ajuster un programme.

ATELIERS DE PREMIÈRE PÉRIODE

Temps période 1 :
36 h = 12  ½ journées sur 12 semaines

Ateliers de pratique artistique (1)

« Le nuage et la souris »
(classes maternelles)

Peinture à l’eau à tour de rôle sur un support qui engendre des tracés nets. Mais en s’évaporant, les dessins se transforment lentement. Ces mutation engendrent de nouvelles visions, suggèrent de nouvelles représentations. Le pinceau change de main, le dessin continue.

Durée : 10 minutes à 1/2 heure
Collectif : 2 à 8 personnes

Matériel :
• papier d’entraînement à la calligraphie, pinceaux, verres d’eau, une éponge ou un chiffon sec.


« Dessine-moi le ciel »
(classes primaires)

En 1785, Alexander Cozens a publié une méthode permettant de dessiner des paysages sans avoir à les regarder. Cette méthode est revisitée avec des classes primaires.

Durée : 45 minutes
Collectif : classe entière

Matériel
• 4 pastels de couleur, dont un blanc par personne ; 
• une feuille type Canson coloré (demi-teinte ou gris clair) par personne de format environ 30 x 40 cm ;
• un crayon bleu par personne ;
• un compte goutte pour deux ;
• des chiffons ou petites éponges rondes.


« Tu vois ce que je veux dire » (premier et second cycle)

Découvrir les composants usuels d’une représentation de paysage. Expérimenter la représentation du paysage. 

Durée : 3 séances
Collectif : classe entière

Matériel
• crayon ;
• pinceaux ; 
• papier ; 
• papier Canson ; 
• support rigide à pince. 


« L’envers du paysage » 

Dessiner ce que l’on voit en traçant directement les contours des principaux éléments sur une vitre (plusieurs variantes : en salle ou en plein air).

Variante 1 (en intérieur) (premier cycle)

Durée : 10 minutes par dessin. 
Collectif : classe entière, selon l’espace disponible

Matériel :
• on peut dessiner sur les vitres de la classe ;
• feutres à l’eau ;
• crayons de couleur ou crayons aquarelle ;
• éponge et chiffons propres.

Variante 2 (en extérieur) (second cycle) 

Durée : 30 minutes par peinture
Collectif : classe entière en extérieur

Matériel :
• chevalets fabriqués par le musée des nuages (+ 50 €/chevalet) ;
• support PVC transparent 30 x 40 cm ;
• film transparent 30 x 40 cm ;
• ruban adhésif ;
• un pinceau fin et un pinceau large par personne ;
• peinture acrylique ;
• godets ;
• eau ;
• chiffons propres.


Reconduction photographique (premier et second degré)

Technique consistant agencer une vue ancienne dans une photographie actuelle, représentant le même sujet, pris sous le même angle. 
Plusieurs approches sont possibles en fonction des niveaux et du temps disponible.
La pratique s’appuie sur des ateliers de recherche documentaire pouvant être faits avec un enseignant, hors temps scolaire, ou avec Sylvain Soussan.
Des outils de partage et de télétravail sont activés.

Modalités
• Séances en classe ou en télétravail
• Séances de repérage et de prise de vue sur les sites.
Durée : variable.
Collectif : effectifs variables, télétravail intégral possible.

Matériel
• du simple ruban adhésif avec des photocopies aux outils d’infographie avec connexion internet.


Ateliers à dominante scientifique

Ces ateliers se déploient autour de trois activités principales : l’enquête, la collecte, le partage, pour la mise en relation de l’espace physique avec l’espace numérique :

Des collaborations peuvent être élaborées avec les enseignants autour d’axes principaux, comme : 

Ces thèmes sont les axes éditoriaux du site internet et déterminent la conception des balises thématiques qui seront disséminées sur le parcours.


« L’herbier vivant » (premier degré)

Collecter des éléments naturels dans le paysage, mais aussi des enregistrements visuels et sonores.
Réunir ces éléments sous la forme d’un ouvrage relié associant éléments naturels, dessins, annotations. Ce volume destiné à être feuilleté réserve de la place à des compléments numériques et interactifs.

Cet atelier peut intégrer la participation à l’opération Sauvages de ma rue, lancée par le Muséum d’histoire naturelle.

Durée : 5 séances de deux heures 
Collectif : classes entières. Les activités sont partagées par groupes spécialisés de 3 à 4 personne.

Matériel :
• ordinateur ;
• logiciel d’imagerie gratuit ;
• imprimante ;
• support rigide blanc ± 30 x 40 cm ;
• sorties à pied.


ATELIERS DE DEUXIÈME PÉRIODE

Création des balises, mise en place,
finalisation des herbiers
inauguration

36 h = 12  ½ journées sur 12 semaines

Ateliers de pratique artistique (2)

Balises (tous niveaux)

Création des balises en 2D : 

Durée : 2 séances par support.
Collectif : classes entières

Matériel : 
• tirages d’imprimante A4 ;
• puces NFC ;
• matériaux de récupération ;
• grillage maille fine ;
• ciment ;
• gants de protection.


Balises-totems (tous niveaux)

Autour des balises-totems s’agrègent les savoirs acquis, les pratiques expérimentées en ateliers et les réalisations.

Durée : 1 séance par balise (3 h).
Collectif : groupes de 8 personnes maximum.

Les balises-totem incorporent des travaux réalisés par d’autres groupes en amont.

Matériel : 
• corde à piano (tiges de métal) ;
• grillage maille fine ;
• fil métallique ;
• ciment prompt ;
• ciment ;
• seaux, truelles ;
• gants de protection ;
• eau ;
• puces NFC ;
• matériaux de récupération.


Ateliers techniques

« Composition » (second cycle)

Utiliser un logiciel de retouche photographique pour imaginer les couleurs d’un cliché monochrome et pour composer les éléments d’affichage.

Durée : 2 séances de deux heures.
Collectif : groupes de 8 personnes maximum.

Matériel :
• ordinateur ;
• logiciel d’imagerie gratuit ;
• documents apportés par les participants ;
• appareil photo numérique
– optionnel : connexion numérique pour télé-enseignement.


« Accès local » (second cycle)

Cet atelier coopère avec l’atelier « L’herbier vivant » pour connecter les éléments physiques de l’ouvrage avec les données numériques. 

Lherbier associe les éléments naturels avec des images retouchées, des textes et des données multimédia en ligne.

Collectif : quatre à cinq personnes
Durée : 5 séances de deux heures.

Matériel :
• ordinateurs ;
• logiciel d’imagerie gratuit ;
• imprimante.


 Sommaire 
→ Résumé → Les objectifs → La méthode → La participation des écoles → Les publics → Les ateliers → Les valorisations et restitutions → Le porteur et les partenaires → Le calendrier → Le budget → Les ateliers (fiches)

Climats Artistiques, ‌Une œuvre, un‌ paysage est une création sous droits d’auteur détenus par Sylvain Soussan, le musée des nuages, l’association Climats Artistiques.
musée des nuages et Climats Artistiques
sont des marques déposées à l’INPI.

Posté par

Sylvain Soussan — direction des vents

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